l'hypnose

Publié le par zenattitude

Comment se passe une séance ?

« Dormez, je le veux ! » Cette formule légendaire est désormais réservée au music-hall… Pratiquée par un psychothérapeute, l’hypnose est déclenchée de manière progressive. Une séance dure 45 minutes. Allongé sur un divan, le patient ferme les yeux ou fixe un point précis dans la pièce. Assis sur une chaise à côté de lui, le thérapeute l’invite à se détendre. C’est la phase de « préinduction ». Certains professionnels utilisent un équipement sonore qui diffuse une musique apaisante, et parlent dans un micro d’une voix douce et monocorde. Ils proposent au patient de se concentrer sur certaines zones du corps : c’est la phase d’« induction », qui lui permet de fixer son attention sur lui-même. Une somnolence peut s’installer.

Le thérapeute vérifie l’état de la personne en lui demandant de lever une main ou de croiser les doigts. Si elle répond à la demande, c’est qu’elle se trouve bien en état d’hypnose. Ensuite, le thérapeute répète des suggestions, directes (« Votre douleur au bras disparaît ») ou indirectes (« Vous êtes dans un endroit agréable »).
A la fin de la séance, le patient se réveille en douceur au terme d’un compte à rebours, pour retrouver le contrôle de ses muscles et revenir à la réalité sans sensation de malaise. Puis, patient et praticien commentent la séance.

Exemple : un homme vivant mal l’approche de la retraite a retrouvé sous hypnose le souvenir d’autres changements (entrée à l’école primaire ou secondaire, à l’université, mariage, enfants, etc.). Avec le thérapeute, il va analyser ses résistances, mais aussi les bénéfices de ces changements pour construire un « scénario idéal » qui lui permettra d’effectuer une transformation intérieure positive.

Quelles sont les différentes techniques d’hypnose ?

On distingue quatre catégories.

Traditionnelle : L’hypnotiseur joue un rôle de premier plan – c’est lui qui dirige la séance. Il prononce des suggestions « directes » (appelées « injonctions »), tandis que le patient reste passif.

Semi-traditionnelle : L’hypnotiseur, toujours au premier plan, émet à la fois des suggestions « directes » et « indirectes ».

Nouvelle : L’accent est mis sur la personne et sur sa relation avec son thérapeute, par des échanges, une communication.

Ericksonienne : Le patient participe à sa mise en condition hypnotique. Le thérapeute utilise des métaphores pour que l’inconscient du sujet choisisse lui-même les solutions de ses problèmes.

Tout le monde est-il hypnotisable ?

Selon l’échelle de « suggestibilité hypnotique » mise au point par l’université de Stamford, 5 % d’entre nous sont réfractaires à l’hypnose et 10 % seulement parviennent à entrer rapidement en état d’hypnose profonde. Mais on ignore toujours pourquoi : il n’y a, à ce jour, aucune corrélation démontrée entre la structure de la personnalité et la suggestibilité.

Publié dans maladie médecine

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